Le dernier volet de la saga Cetelem vient de nous être livré et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est tout à fait réussi. Cette dernière création reprend tous les codes du film qui a fait le succès de cette saga avec la parodie de certaines personnalités comme Marylin Monroe ou Michel Polnareff. J’ai coutume de dire que Cetelem est à la finance ce que Spontex est aux produits d’entretien. Cette association de marques a de quoi surprendre pourtant elles ont en commun un très faible niveau d’intérêt en terme de catégorie de produits de service. Les Français, on les comprend, ne déclarent que peu d’intérêt pour le crédit à la consommation ou pour des éponges/des serpillières versus des automobiles, des téléphones, des produits alimentaires ou un autre service électronique. De surcroît, la marque ne semble pas être prépondérante dans le choix du produit ou du service. Vous l’avez compris les catégories de produits ou de services ne sont pas égales face à la publicité. Ces deux marques, Cetelem et Spontex, chacune dans leur catégorie, connaissent un succès publicitaire retentissant ces dernières années grâce à une communication qui privilégie des histoires très fortes, un humour très prononcé, et à l’aide de mascotte -”Crédito” pour l’une et “Ernie le hérisson” pour l’autre- qui favorisent le lien à la marque. S’agissant de l’efficacité, Cetelem dispose de chiffres tout à fait spectaculaires : sa notoriété spontanée a été multipliée par trois dans la période, le souvenir publicitaire est désormais deux fois plus important que son premier concurrent direct, le tout dans un contexte de baisse d’investissements publicitaires de 25 % sur la période. Nul doute que ce nouvel opus de la série publicitaire trouve son public grâce à ses qualités d’émergence et de persuasion des consommateurs.
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