Ces dernières années les marques avaient pris l’habitude de surfer sur la fête des morts. Mais ça c’était avant !
Vous avez vu ? Nous non plus ! Passé les vitrines des pâtisseries et quelques commerces, Halloween ne semble plus générer d’euphorie auprès des marques. A quelques exceptions près. Importée à la fin des années 90 en France, la fête des morts (ou « de tous les saints » pour reprendre l’étymologie d’Halloween) a pourtant, semble-t-il, réussi à s’implanter dans la culture des teenagers français, qui n’ont jamais connu la vie sans Halloween. Aujourd’hui, donc, à moins que les méchants clowns qui font l’actu n’aient réussi à inciter les parents à interdire à leurs enfants de déambuler dans les rues, les cortèges de sorcières, zombis et autres fantômes devraient être de la partie. Paradoxalement, les marques, après avoir abuser de ce moment festif pour se mettre en avant, ne semblent plus aussi enclines à renouveler l’expérience en 2014. Comme si le beau carrosse sensé conduire les marques vers de nouveaux eldorados était redevenu une citrouille ! En fait, les marques se sont lassées de ce qui n’est rien d’autre qu’un thème de communication. Qui plus est assez peu cohérent pour qui n’est pas directement concerné par la fête (les fabricants de déguisements) ou n’a pas directement affaire aux enfants, à l’image d’Haribo pour Dragibus. Cette dernière est une des rares à avoir décidé de faire d’Halloween un temps fort de communication en mettant en place le dispositif digital « Paranormal Drafitivity ». Depuis le 16 octobre, la marque propose aux internautes de suivre les aventures des Dragibus dans le cadre d’une web BD en 5 épisodes promue par un teaser (près de 300 000 vues) et diffusée sur un site événementiel www.paranormaldragitivity.fr. les petites boules colorées s’animent et mène l’enquête pour éviter que la prophétie d’Halloween (la disparition d’une couleur de Dragibus) se réalise. Le tout dans un style qui n’est pas sans rappeler celui des fruits d’Oasis ou des M&M’s. Et c’est peut-être là tout le problème pour Dragibus qui arrive un peu après la bataille. L’initiative prend des air de « me too » et devient banale alors qu’elle propose de vraies originalités.
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